Pharmacie de Theys - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie de Theys et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmacie-theys.pharm-upp.fr/conseils Tue, 28 Mar 2023 04:57:36 +0200 <![CDATA[Comment masser son bébé ?]]>

Le massage est bénéfique pour le développement sensoriel de votre bébé, cela va permettre de réduire son stress, stimuler son système immunitaire, favoriser son transit et l'huile de massage fait du bien à sa peau notamment si elle est sèche ! Vous pouvez commencer à le masser tout doucement à partir de l'âge d'un mois et le massage peut s'intensifier au fur à mesure qu'il grandit :

  1. Réchauffez l'huile de massage entre vos mains si elle est froide. Votre bébé doit être bien installé, dans une pièce chauffée
  2. Vous pouvez le masser avant de le coucher, après le bain, durant un moment calme. Mais il ne faut pas le masser après le repas
  3. Faites des mouvements doux et circulaires pour stimuler la peau de votre bébé. Il ne faut pas le chatouiller
  4. Vous pouvez masser : les jambes et les pieds, la poitrine et le ventre, la tête, le front, les joues et le dos
  5. Massez-le 5 min la première fois puis augmentez petit à petit le temps de massage
  6. S'il régurgite, pleure, n'a pas l'air à l'aisestoppez le massage et réessayez une autre fois.

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/593-comment-masser-son-bebe
<![CDATA[Je saigne du nez : comment réagir ?]]>

Si vous saignez du nez, voici quoi faire pour stopper le saignement :

  1. Surtout ne vous penchez pas en arrière, le sang pourrait couler dans la gorge
  2. Penchez-vous en avant et pincez-vous l’extrémité du nez juste au-dessous de l’os
  3. Maintenez appuyé 10 minutes tout en respirant par la bouche
  4. Vous pouvez appliquer de la glace à la base de la narine touchée
  5. Si le saignement reprend, mouchez-vous pour retirer les caillots et recommencez à vous pincer le nez pendant 5 minutes
  6. Evitez de vous moucher dans les heures qui suivent pour permettre la bonne coagulation

Si le saignement ne s'arrête toujours pas après cela ou que cela vous arrive fréquemment, consultez un médecin.

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/592-je-saigne-du-nez-comment-reagir
<![CDATA[Allergies : traitements et solutions pour réduire les symptômes]]> Plus d’un français sur 5 est allergique. Certains mois et particulièrement au printemps, ces allergies refont surfaces. Si certaines sont très courtes, d’autres sont bien plus longues et peuvent durer jusqu’à la fin de l’automne. 

Éternuements à répétition, nez qui coule, nez bouché, démangeaisons, yeux larmoyants, picotements, gorge qui gratte... avec les beaux jours, revient le rhume des foins, appelé aussi rhinite allergique.

Heureusement, il est possible de faire face !

 

Des allergènes très connus

Il faut une présence massive d’un pollen petit et très allergisant et parfois même un environnement extérieur particulier (plusieurs pollens, pollution, vent, …) pour que que l'on déclenche des réactions allergiques.

Le RNSA, Réseau National de Surveillance Aérobiologique surveille la qualité de l’air et fournit une documentation détaillée de tous les arbres et toutes les plantes allergisantes. Ainsi, l’aulne, les bouleaux, le charme, le noisetier, le frêne, l’Olivier, quelques herbacées et quelques graminées sont reconnus comme très allergisants et ne sont par exemple pas plantés en ville.

Vous trouverez sur www.pollens.fr une carte de France des pollens allergisants mise à jour chaque semaine grâce au RNSA.

 

Quels sont les signes d’une allergie aux pollens ?

Le pollen libère des protéines quand il est en contact avec les muqueuses (nez, yeux, bouche). En présence de ce corps étranger, le corps humain libère de l’histamine pour le combattre. C’est cette libération d’histamine qui va entrainer les signes d’une allergie aux pollens.

Les signes se manifestent par une conjonctivite allergique (œil rouge, œdème des paupières, démangeaisons…) et/ou par des symptômes respiratoires (nez qui coule, se bouche ou démange, éternuements, brûlure de la gorge…).

La réaction allergique peut aller jusqu’à la crise d’asthme, dont les signes cliniques sont une diminution du souffle, des sifflements bronchiques, ainsi qu’une toux persistante souvent nocturne.

La rhinite allergique, outre ses symptômes propres, peut également avoir des conséquences auxquelles on ne pense pas toujours : une baisse éventuelle de la concentrationune certaine fatiguedes troubles possibles de l'humeur, de l'irritabilité, parfois des troubles du sommeil... Chez certains enfants, elle peut limiter la capacité de concentration et d'apprentissage, elle peut freiner aussi la pratique des sports. De quoi perturber le déroulement de la journée ! 

 

Que faire pour éviter ou réduire une réaction allergique ?

Les jours de beau temps où le temps est sec et venteux permettent au pollen de se disperser. En revanche, les averses font baisser les concentrations de pollens dans l’air en les plaquant au sol, diminuant le risque d’allergie. Les jours pluvieux sont donc les moment à privilégier pour aérer votre intérieur, sortir, etc ... Pour prévenir et diminuer la réaction allergique, voici d'autres petits conseils du quotidien à connaître :

  • Rincer vos cheveux le soir avant d’aller vous coucher pour éliminer les allergènes et ne pas se déshabiller dans sa chambre à coucher
  • Aérer les pièces de la maison et surtout la chambre pendant au moins 10 min par jour
  • Préférer faire sécher votre linge à l’intérieur pour éviter que les pollens ne se collent aux vêtements
  • Garder les vitres fermées lorsque vous êtes en voiture
  • Faire du sport à l’intérieur de la maison ou dans une salle de sport pour éviter la surexposition aux pollens
  • Eviter les zones polluées et la fumée de tabac qui augmentent l’irritation de la muqueuse respiratoire.

Pensez aussi à consulter votre médecin ou un allergologue dès les premiers symptômes.

 

Pour les personnes connectées, le RNSA met à disposition deux applications :

  • Alertes pollen, cette application vous permet de configurer jusqu’à 5 pollens et 5 départements favoris. Vous aurez aussi des informations sur la météo et la qualité de l’air.
  • Pollen, celle-ci vous donne une prévision de la pollinisation personnalisée pour les 3 jours à venir dans votre zone.

 

Quels sont les traitements efficaces pour réduire les symptômes ?

Pendant la saison pollinique, vous trouverez conseil auprès de votre pharmacien. Se rincer les yeux au sérum physiologique et le nez avec des sprays à base d’eau de mer de façon quotidienne permet de limiter le contact des pollens sur les muqueuses. Les antihistaminiques permettront de diminuer les symptômes nasaux et oculaires. Certaines molécules comme la cétirizine ou la loratadine sont disponibles en pharmacie sans ordonnance.

Si cela ne suffit pas, veillez à consulter votre médecin, celui-ci vous prescrira d’autres classes médicamenteuses délivrées uniquement sur ordonnance.

Si les traitements sont insuffisants ou mal tolérés, d’autres méthodes plus naturelles existent, notamment en homéopathie avec des souches et des complexes permettant de répondre à la plupart des cas. Enfin, puisque que les allergènes majeurs sont bien connus, la méthode de désensibilisation (immunothérapie allergénique) est une vraie solution. Il s’agit d’administrer une dose progressive d'allergène dans le corps afin qu’il ne le considère plus comme étranger et ne déclenche plus de réaction inadaptée. Ce traitement est prescrit uniquement par un allergologue. Pour les allergies saisonnières, il sera pris de façon discontinue (quelques mois dans l’année).

N’hésitez pas à vous renseigner pour trouver la meilleure solution !

 

Sources :

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/591-allergies-traitements-et-solutions-pour-reduire-les-symptomes
<![CDATA[Les plantes qui luttent contre les cancers]]> Curcuma, Ginseng, Ginko, Aloe… sont aujourd’hui largement utilisées dans le traitement des cancers car elles possèdent des propriétés qui aident le corps à se défendre. Les scientifiques cherchent à développer des traitements de plus en plus performants et sélectifs à base de ces plantes aux propriétés puissantes. Nous présentons ici quelques-unes de ces plantes.

 

Les crucifères

Brocolis, radis, choux de Bruxelles… et toutes les plantes de la famille des crucifères contiennent des isothiocyanates (ITC) qui apportent des défenses contre l’apparition des cancers. Ils agissent en se fixant sur des éléments cancérigènes, en limitant le développement de Helicobacter pilori et en diminuant l’inflammation chronique de l’estomac, souvent générateur de tumeurs. Plusieurs études épidémiologiques ont pu montrer le bénéfice apporté.

Cependant, le mécanisme d’action des ITC ainsi que les types de cancers potentiellement prévenus par leur consommation reste flou. En effet, les ITC sont un ensemble de molécules réagissant de façon non spécifique avec plusieurs cibles et induisant ainsi plusieurs événements cellulaires. Dans les cellules cancéreuses, ces effets tendent à diminuer le potentiel tumoral, même si leur action bénéfique sur les adénocarcinomes gastriques reste à démontrer.

 

Le curcuma


Le Curcuma détruit les cellules cancéreuses. En plus de son action anti-oxydante et anti-inflammatoire, cette épice bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui se développent pour nourrir les tumeurs et provoquent ainsi leur mort. Malheureusement, son mécanisme d’action limite l’invasion des traitements anti-cancéreux, c’est pourquoi il ne s’utilise qu’en dehors d’une chimiothérapie.

 

Le ginseng rouge


Dans le cancer du sein, on utilise le ginseng rouge pour limiter la propagation des cellules cancéreuses en prévention ou en complément du traitement anti-cancer. Il permet également de réduire les effets secondaires de la chimiothérapie, il lutte contre la fatigue et améliore le sommeil. 

 

L'if

L’if est le traitement utilisé à l’hôpital pour tuer les cellules cancéreuses. Il contient de la baccatine, une molécule qui soignerait les cancers du sein, du poumon, de l'ovaire, bronchiques ...

 

L'aloe arborescens

Une étude japonaise a démontré que la prise d'aloe arborescens diminuait le nombre de cellules cancéreuses au niveau du foie. Elle préviendrait également ce type de cancer grâce à sa capacité d’inhibition du développement des cellules cancéreuses. L’aloe arborescens permet un bon nettoyage de l’organisme et donnerait de bons résultats en préventif comme en curatif sur les cancers en évolution. On l’utilise aussi dans les cancers de la prostate, du poumon, du colon et de l’estomac.

 

Le ginkgo biloba

Il diminue les cellules cancéreuses avec ses propriétés anti-angiogénèses et, comme le curcuma, il bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins ce qui empêche le développement des tumeurs.

 

La spiruline

Cette micro-algue qui regorge de bienfaits a des vertus contre le cancer : le pigment qu'elle renferme, la phycocyanine, retarde le développement des cellules cancéreuses.

 

Le thé vert

Il contient des polyphénols : des antioxydants puissants et a une action anti-inflammatoire. Il a surtout un effet préventif, notamment contre le cancer du poumon. Une étude de 2011 de l'Université de Taiwan a en effet démontré que les personnes qui ne consomment pas de thé vert ont 5 fois plus de risques de contracter un cancer du poumon.

 

Sources

  • Overby A et coll.: Plant phytochemicals: potential anticancer agents against gastric cancer. Current Opinion in Pharmacology, 2014, 19 : 6-10
  • Anticancer and carcinogenic properties of curcumin: considerations for its clinical development as a cancer chemopreventive and chemotherapeutic agent. López-Lázaro M. Mol Nutr Food Res. 2008 Jun;52 Suppl 1:S103-27. Review.
  • Association of Ginseng Use with Survival and Quality of Life among Breast Cancer Patients. Cui Y, Shu XO, et al. Am J Epidemiol, 2006 Apr 1;163(7):645-53.
  • Etude d’Okada K. Yakayama J. "Studies on in vitro and in vivo effects of aloe extract on hepato carcinogenesis" journal of the Yakayama medical Society, 1997, 48/85-95.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/590-les-plantes-qui-luttent-contre-les-cancers
<![CDATA[Diabète : comment mesurer sa glycémie ?]]>

Si vous êtes atteint de diabète, il est important de mesurer régulièrement sa glycémie pour prévenir les éventuels déséquilibres. Voici nos conseils pour mesurer sa glycémie à l'aide d'un lecteur de glycémie :

  1. Lavez-vous les mains. Evitez tout produit sur les mains qui pourrait fausser le résultat
  2. Piquez-vous le bout du doigt avec l’autopiqueur. Pensez à piquer un endroit différent à chaque fois pour éviter la douleur. Il vaut mieux piquer le côté du doigt que la pulpe
  3. Déposez la goutte de sang sur la bandelette de test ou sur une électrode, puis insérez-la dans le lecteur
  4. Le résultat de la mesure apparaît sur l’écran du lecteur
  5. Notez sur un carnet le résultat, l'horaire et le contexte (avant ou après le repas, sport, maladie, stress …)
  6. Les aiguilles doivent être jetées dans des boites DASTRI  qui doivent être régulièrement amenées à la pharmacie

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/589-diabete-comment-mesurer-sa-glycemie
<![CDATA[Coupe menstruelle : comment l'utiliser ?]]>

 

La cup ou coupe menstruelle est de plus en plus utilisée : en effet c'est une alternative écologique et économique aux tampons et serviette puisqu'elle est conçue pour une durée de vie de 5 ans. Voici nos conseils pour l'utiliser correctement :

  1. Au début du cycle, stérilisez-la en la faisant bouillir 5 minutes dans l'eau
  2. Lavez-vous toujours bien les mains avant et après le fait d'enlever ou de mettre votre cup
  3. Pour insérer votre cup, prenez votre temps et installez-vous confortablement, assise ou debout. Pliez-la en deux pour l'insérer
  4. Insérez-la doucement puis laissez-la se déplier. Glissez un doigt autour pour vérifier qu'elle est bien placée
  5. Videz la coupe toutes les 6 heures puis nettoyez-la à l'eau chaude et avec un gel douche intime sans parfum, alcool ou parabène
  6. Si vous n'avez pas d'eau chaude ni de gel douche intime à disposition, vous pouvez utiliser une seconde cup

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/587-coupe-menstruelle-comment-lutiliser
<![CDATA[Tout savoir sur les génériques]]> Un médicament générique est-il moins efficace ? Le pharmacien peut-il remplacer un médicament prescrit sur l'ordonnance par un générique ? Nous vous expliquons tout sur les médicaments génériques et répondons à vos questions. 

 

Qu'est-ce qu'un médicament générique ? 

Lancés en 1999, les génériques sont des médicaments à part entière. Nés de la chute de la protection du brevet du médicament originel, les génériques doivent avoir la même quantité de principe actif et surtout la même efficacité. Un médicament générique est une copie d'un médicament de marque dont le brevet a expiré. Il n'est pas 100% identique au médicament de marque au niveau des excipients et du procédé de fabrication : il peut donc avoir une taille, une forme, un goût et une couleur différente.

Cette différence de présentation n'est tolérée qu'à condition que la bioéquivalence entre le médicament générique et le médicament original soit garantie. Il  y a bioéquivalence lorsque le médicament générique et le médicament original ont un comportement similaire dans le corps humain en termes de vitesse, d'absorption et de distribution dans le corps.

L'action thérapeutique est identique entre les deux médicaments. 

 

Pourquoi les médicaments génériques sont moins chers ?

Un médicament générique est jusqu’à 60% moins cher que l’original et a assuré près de 20 milliards d’euros d’économie à l’assurance maladie depuis sa création. La diminution du coût vient surtout du fait que les laboratoires de génériques n’investissent pas autant dans la recherche de nouveaux médicaments.

En effet, l'investissement pour le développement clinique a déjà été réalisé par le laboratoire produisant le médicament de marque. Une fois que ces données "tombent" dans le domaine public, n'importe quel laboratoire peut les utiliser.
La différence de prix n'a donc rien à voir avec la qualité du médicament.

 

Le médicament qui m'est prescrit peut-il être remplacé par un générique ? 

Pour promouvoir l’usage des médicaments génériques et générer des économies pour l’assurance maladie, il est prévu depuis 1999 que le pharmacien puisse vous donner un médicament générique à la place du médicament original prescrit par votre médecin. Les seules exceptions à cette règle sont décrites dans notre article sur le "non substituable".

 

Le cycle de vie du médicament

Pour comprendre comment et pourquoi un médicament est générique, il faut connaître le cycle de vie d'un médicament.
Le médicament est caractérisé par un cycle de vie débutant par une période de recherche et développement, plusieurs années avant qu'il ne soit commercialisé.

Ensuite, il est protégé pendant 20 ans, dès le début de son cycle de vie, à partir du moment où le brevet a été déposé.
Cette protection permet de garantir une exclusivité commerciale au laboratoire qui a mis au point le médicament, afin d'assurer le retour sur investissement.
Au terme de cette période d'exclusivité, c'est-à-dire quand le brevet du médicament expire, n'importe quel autre laboratoire pharmaceutique peut à son tour produire le médicament, sous une forme qui va copier le médicament original (que l'on appelle également médicament princeps).

 

Où sont fabriqués les génériques ? 

Pour le marché français, ils sont souvent fabriqués en France ou en Europe. Il se peut aussi qu’ils proviennent d’autres régions du monde. Quelle que soit la zone du monde, les contrôles, toujours effectués par les autorités françaises (ANSM), garantissent sécurité, efficacité et reproductibilité. Une usine de production fabrique plusieurs médicaments  sur le même site. Il se peut même que le médicament d’origine soit fabriqué sur les mêmes chaînes qu’un ou plusieurs génériques.

 

Le pharmacien garant de la qualité du médicament

Chaque étape de la vie d’un médicament est surveillée par un pharmacien : fabrication de la matière première, transformations jusqu’à obtention de la forme désirée, emballage, contrôle qualité, transport, stockage et bien sûr délivrance. Tous ces métiers mal connus du grand public assurent aujourd’hui à la France un système qui garantit aucune contrefaçon sur son réseau de distribution, les pharmacies.

Enfin, ce sont les pharmaciens qui ont fait 6 ans minimum d’études sur le médicament qui sont les experts de ces questions. On voit parfois les médecins s’interroger sur le réel intérêt des génériques. Mais c’est parce qu’ils ne sont pas assez informés sur tout le circuit d’un médicament. Il est donc préférable de s’en remettre aux professionnels dont c’est le métier : les pharmaciens !

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https://www.mesoigner.fr/conseils/25-tout-savoir-sur-les-generiques
<![CDATA[L'acné : comment la traiter ?]]> Plus gênante que grave, l’acné touche 80% des adolescents. Même si 90% des cas d’acné à l’adolescence disparaissent spontanément à 25 ans, il est nécessaire de ne pas négliger l’hygiène, le soin et le traitement.

 

D'où vient l'acné ? 

L’acné est une maladie qui résulte de la conjonction de 3 mécanismes.

  • La hausse de la sécrétion du sébum (cette substance est sécrétée par votre peau pour la protéger du dessèchement et des agressions extérieures.

  • L’obstruction du canal séborrhéique : lorsque les cellules superficielles de la peau empêchent la sortie du sébum
  • L’inflammation du follicule : le bouchon du canal formé créé des conditions favorables au développement d’une bactérie, connue sous le nom de Propionibacterium acnes, créant ainsi une cascade de réactions inflammatoires et la formation du fameux bouton

 

Des soins adaptés à l'acné

Avec ou sans traitement médicamenteux, il convient de privilégier une hygiène adaptée et quotidienne. L’excès de sébum (ou de gras) doit être enlevé en douceur pour ne pas entraîner une réaction de surproduction des glandes surproduisant ce sébum. Ainsi, il vaut mieux utiliser des gels ou des pains « sans savon » pour peaux à tendance acnéique ou peaux grasses à imperfections qui dessèchent moins ou une eau micellaire si le nettoyage se fait à l’aide d’un coton. Les gels et crèmes à base notamment d’antiseptique, de kératolytique, de sels de zinc ou de cuivre, peuvent être utilisés s’ils sont bien tolérés.

Parce qu’une peau grasse n’est pas forcément hydratée, après la toilette du matin, appliquez une crème hydratante à la formule adaptée aux peaux grasses, plus fluide et moins grasse. Le produit peut contenir des agents apaisants, anti-inflammatoire, matifiant ou séborégulatrice (limitant la sécrétion du sébum) afin d’agir sur les causes de ce problème de peau.

Il faut proscrire le savon ordinaire ou « savon de Marseille » et les produits alcoolisés. Il est déconseillé aussi d’utiliser un gant de toilette et de nettoyer le visage sous le jet de la douche (provoque un dessèchement de la peau par le calcaire, une dilatation des vaisseaux, donc une rougeur, et une réaction réflexe de sursécrétion de sébum).

Enfin, il est indispensable de protéger les boutons du soleil pendant la belle saison pour limiter les effets sur la cicatrisation et à la poussée d’acné dans les semaines suivant l’exposition. Certaines soins hydratant quotidiens contiennent des filtres UV.

 

Le rasage est-il conseillé quand on a de l'acné ? 

Le rasage est un traumatisant pour les lésions acnéiques inflammatoires. Préférez le rasage électrique ou un rasage manuel avec une crème de rasage travaillée avec un blaireau. Avant le rasage, nous vous recommandons de nettoyer le visage et le cou avec un gel nettoyant doux antibactérien, hydratant, non-gras, réparateur et apaisant. Bannir les après-rasages alcoolisés et les soins enrichis au menthol.

 

Peut-on faire un gommage quand on a de l'acné ? 

Les gommages seront adaptés et au maximum une fois par semaine lorsque la peau n’est pas irritée ou trop inflammée. Les masques purifiant ou séborégulateurs peuvent être fait jusqu’à 2 fois par semaine. Le maquillage doit être limité et « non comédogène ». Dans ce contexte et pour camoufler la couleur rouge, utilisez un pigment vert ; pour camoufler les points noirs, la couleur beige.

 

Le traitement médicamenteux

La prise en charge médicamenteuse de l’acné diffère selon la sévérité des lésions et son retentissement psychosocial. Elle est toujours associée aux règles d’hygiène énoncées précédemment ou plus spécifique selon les traitements. Malgré une phase d’attaque, les effets ne sont pas visibles immédiatement et ne permettent pas d’en guérir. Plusieurs mois ou plusieurs années de traitement sont parfois nécessaires pour éviter les récidives.

Les traitements locaux reposent sur des rétinoïdes ou du peroxyde de benzoyle, associés avec des antibiotiques locaux efficaces contre Propionibacterium acnes. Les traitements oraux sont des antibiotiques actifs contre cette même bactérie ou l’Isotretinoïne. Cette dernière est prescrite dans les formes les plus importantes avec une guérison ou un effet durable. Cependant, les conditions d’obtention et de suivi sont importantes car le médicament est tératogène (entraînant des malformations du fœtus de la femme enceinte). Les femmes devront justifier tous les mois de la prise de pilules contraceptives et de leur non-grossesse.

Des traitements non-médicamenteux sous forme de masque et de gels existent aussi avec de réelles efficacités et un risque moindre. Les dermatologues et votre pharmacien peuvent vous conseiller les produits de dermocosmétiques adaptés.

 

Avec toutes ces bonnes explications, aucune raison de passer à côté du traitement de l’acné. Reste qu’un traitement n’est efficace que s’il est fait correctement… 50 à 68% des patients ne le respecteraient pas !

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https://www.mesoigner.fr/conseils/586-lacne-comment-la-traiter
<![CDATA[Comment faire prendre une gélule ou un comprimé à un enfant ?]]>

Il n'est pas toujours facile d'avaler un comprimé ou une gélule, surtout pour les plus jeunes. Voici nos conseils pour vous aider :

  1. Il ne faut jamais couper ou écraser un comprimé, ni vider une gélule sauf si vous avez l'autorisation de votre médecin ou pharmacien
  2. Un comprimé doit être pris assis ou debout, avec un grand verre d'eau
  3. Vous pouvez faire boire votre enfant dans une bouteille : le fait de lever la tête pour boire facilite la déglutition
  4. Pour masquer efficacement le goût avant d'avaler, donnez lui une cuillère de pâte de noisette (si c'est adapté à son âge)
  5. Vous pouvez aussi l'enrober dans une cuillère de miel, de confiture, yaourt, sauce au chocolat …
  6. Si ça ne passe toujours pas, parlez-en à votre pharmacien pour voir s'il existe une autre forme galénique
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https://www.mesoigner.fr/conseils/585-comment-faire-prendre-une-gelule-ou-un-comprime-a-un-enfant
<![CDATA[Comment retirer une écharde ?]]>

Vous vous êtes planté une écharde dans la peau ? Voici comment la retirer :

  1. Lavez-vous bien les mains ainsi que la zone concernée avant de commencer (désinfecter la zone si l'écharde est en bois pour ne pas la mouiller)
  2. Stérilisez votre pince à épiler avec de l'alcool pour éviter tout risque d'infection
  3. Si l'écharde est sous la peau, vous pouvez essayer de décoller cette dernière à l'aide d'une aiguille stérilisée
  4. Attrapez l'écharde avec la pince à épiler et retirez-la toute entière
  5. Une écharde qui vient de la terre ou des plantes peut entraîner le tétanos. Vérifiez si vous êtes à jour de votre vaccin (le dernier doit remonter à moins de 10 ans). Si ce n'est pas le cas, faites vous vacciner dans les 48h
  6. Il ne faut pas garder une écharde ou des éclats sous la peau. Si vous n'arrivez pas à la retirer vous-même, allez voir un médecin

N'oubliez pas de désinfecter après l'extraction de l'écharde !

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https://www.mesoigner.fr/conseils/583-comment-retirer-une-echarde