Pharmacie de Theys - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie de Theys et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmacie-theys.pharm-upp.fr/conseils Wed, 09 Jul 2025 18:15:26 +0200 <![CDATA[Les crèmes solaires : ce qu'il faut savoir]]> Le soleil nous donne à tous l’envie de sortir. Cependant, il est important de se rappeler que la période où le rayonnement solaire est plus intense est de mai à août. Il est donc impératif de se protéger du soleil encore plus à cette période et ce peu importe l’activité que vous faites : aller dans le jardin, à la plage, boire un verre en terrasse…

 

Petit rappel sur les méfaits du soleil 

L’exposition au soleil sans protection solaire ou avec une mauvaise protection entraîne des dangers pour la peau. Ces risques peuvent être des coups de soleil (brûlure au 1er degré), des réactions de photosensibilisation lors de la prise ou l’application d’agents photosensibilisants (médicaments, crèmes, parfums…) et le plus dangereux : des cancers cutanés (mélanome, carcinome…).

 

Les UVB et les UVA

Lors de l’achat de sa crème solaire, il faut bien s’assurer qu’elle protège des UVB et des UVA. Les UVB sont les principaux responsables des coups de soleil et ils sont beaucoup plus puissants que les rayons UVA. Cependant, les UVA sont responsables du vieillissement de la peau car ils pénètrent profondément dans celle-ci. Ils favorisent aussi les cancers.

 Astuce : Un logo UVA entouré d’un cercle sur l’emballage garantit une protection conforme aux recommandations européennes.

 

Utiliser le bon indice

Le SPF (Sun Protection Factor) ou facteur de protection solaire indique le degré de protection d’une crème. Plus exactement, un SPF indique que vous pouvez théoriquement vous exposer x fois plus longtemps avant d’avoir un coup de soleil. Par exemple : si sans ma crème SPF 15, je prends un coup de soleil au bout de 10 minutes, avec, ce sera au bout de 150 minutes soit 2h30

Attention cependant : ces résultats sont obtenus avec 2mg/cm² de crème solaire, soit bien plus que ce que nous avons l’habitude de mettre. D’où l’importance d’en appliquer suffisamment !

Concrètement :

  • Si j’ai la peau mate ou bien bronzée, j’utilise un SPF15 (moyenne protection)
  • Si j’ai la peau claire mais que je bronze facilement, j’utilise un SPF30 (protection haute)
  • Si j’ai un teint de porcelaine, j’utilise un SPF 50+ (très haute protection). C’est aussi la protection la plus adaptée pour les enfants, qui ont la peau plus fragile. Et la protection recommandée en cas de maladies de peau ou sur des cicatrices …

 

Les phototypes et leurs risques au soleil

L’Organisme Mondiale de la Santé (OMS) a défini 6 phototypes différents qui sont classés en fonction de la peau, la couleur des yeux et des cheveux. Plus votre phototype est faible, plus il faut se protéger du soleil car la peau est sensible. Toutefois, il est vivement conseillé de se protéger malgré un phototype élevé. Il faut savoir que peu importe le phototype que l’on a, personne n’est à l’abri d’un cancer de la peau.

 

Attention aux idées reçues

La crème solaire est un bon moyen pour se protéger du soleil, mais elle ne suffit pas. Il faut privilégier une protection vestimentaire : un T-shirt anti-UV, un chapeau ou une casquette, des lunettes de soleil et mettre de la crème solaire sur les zones découvertes. 

  • Le bronzage protège de manière superficielle contre les UV par un épaississement de la peau. Il ne protège pas contre le vieillissement cutané ni contre le risque de cancer de la peau.
  • Ce n’est pas parce qu’on utilise une protection avec un indice élevé qu’il faut réduire la quantité et/ou la fréquence d’application.
  • Les nuages, le ciel gris, le brouillard et la neige ne sont pas un obstacle aux UV.
  • Les produits autobronzants et les compléments alimentaires ne protègent pas du soleil, ils donnent juste un teint hâlé.
  • Les séances d’UV ne préparent pas la peau au soleil, le bronzage artificiel n'entraîne pas d’épaississement de la peau comme le bronzage naturel.

 

Conseils sur la bonne utilisation de la crème solaire

  • Avant toute exposition, appliquez en quantité suffisante de la crème sur toutes les zones du corps sans oublier le visage, les oreilles, le cuir chevelu pour les hommes, le dos des pieds et les mains.
  • Renouvelez toutes les 2 heures et/ou après la baignade ou lors d’une forte transpiration.
  • Respecter la date de péremption ou la période après ouverture qui sont inscrites sur l’emballage.
  • Bien refermer son produit après utilisation, et ne plus l’utiliser s’il a changé de couleur, d’aspect ou d’odeur.

 

Mode d’emploi : bien se protéger du soleil

Adoptez les bons réflexes pour bien vous protéger du soleil et appliquer correctement votre crème solaire. Voir le mode d’emploi.

 

Normalement vous savez tout ! Mais n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien pour plus d’information sur le produit qui conviendrait le mieux pour vous et votre famille.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/216-les-cremes-solaires-ce-quil-faut-savoir
<![CDATA[Comment bien appliquer sa crème solaire pour se protéger ?]]> Comment bien appliquer sa crème solaire pour se protéger ?

On sait qu'il est important de se protéger des coups de soleil l'été. Les coups de soleil sont causés par les UVB mais à long terme ce sont les UVA, responsables du vieillissement de la peau qui font plus de dégâts ! Il est donc important de se protéger même sans risque d'attraper un coup de soleil. 

Les rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil se divisent principalement en deux types qui concernent la santé de la peau : les UVA et les UVB.

  • Les UVB sont responsables des coups de soleil. Ils agissent principalement sur les couches superficielles de la peau. Ce sont eux qui provoquent les brûlures solaires et jouent un rôle majeur dans l’apparition de certains cancers cutanés, notamment les carcinomes. Leur intensité est maximale entre 11h et 16h, surtout en été.

  • Les UVA, quant à eux, pénètrent plus profondément dans la peau. Ils sont présents toute l’année, même par temps couvert, et traversent les vitres. Ils contribuent au vieillissement cutané prématuré (rides, perte d’élasticité, taches pigmentaires) et favorisent également le développement de cancers cutanés, notamment le mélanome.

C’est pourquoi il est important d’utiliser une protection solaire dite "à large spectre", qui protège à la fois contre les UVA et les UVB, et de renouveler son application régulièrement, surtout en cas d’exposition prolongée ou de baignade.

 

 

Voici nos recommandations :

  • Vérifiez la date de péremption : une protection est non garantie au-delà de 12 mois après ouverture.
  • Comptez environ une cuillère à café par zone (visage, bras, jambe, torse, dos). Une application trop légère réduit fortement l’efficacité du SPF.
  • N’oubliez aucune zone : visage (nez, oreilles, lèvres, paupières), nuque, décolleté, épaules, bras, mains, pieds.
  • Appliquez généreusement la crème de façon homogène, sans frotter trop fort, pour garantir une couche protectrice régulière.
  • Renouvelez régulièrement, toutes les deux heures, et après chaque baignade, même avec une formule résistante à l’eau.
  • Associez d’autres protections : vêtements couvrants, lunettes de soleil et chapeau à larges bords.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/633-comment-bien-appliquer-sa-creme-solaire-pour-se-proteger
<![CDATA[Prévenir et éviter la tourista (diarrhée du voyageur)]]> La tourista, ou la diarrhée du voyageur, est la hantise des visiteurs de pays tropicaux ou subtropicaux. Chaque année, elle touche entre 20 et 50 % des voyageurs, avec des conséquences allant d’un inconfort passager à une déshydratation sévère. Heureusement, de bons réflexes permettent de l’éviter dans la majorité des cas.

 

Les causes et symptômes de la tourista

La tourista est souvent causée par une exposition à des aliments contaminés, à une eau non potable et par la saleté des mains qui transportent des bactéries, parasites et virus.

La diarrhée du voyageur se manifeste principalement par des problèmes de transit et de déshydratation.

D’autre part, le microbiote (l’ensemble des bactéries présentes dans notre tube digestif) est adapté à notre mode de vie (alimentation, température, humidité). Lors de changements importants, notamment lors de voyages plus éloignés, le microbiote peut se retrouver fragilisé, nous rendant plus sensibles à cette pathologie.

 

Les symptômes classiques de la tourista apparaissent en général dans les heures ou jours suivant la contamination :

  • Selles molles ou liquides
  • Crampes et douleurs abdominales
  • Nausées, parfois vomissements
  • Parfois, fièvre modérée

Ces symptômes durent le plus souvent 2 à 5 jours. Le principal risque est la déshydratation, en particulier chez les enfants, les personnes âgées ou fragiles.

 

Que faire en cas de tourista ?

  • Hydratation : buvez régulièrement de l’eau en bouteille ou de l’eau traitée. L’usage de solutés de réhydratation orale (SRO) est recommandé, surtout en cas de vomissements ou diarrhée intense.
  • Alimentation : reprenez progressivement une alimentation légère : riz, pommes, bananes, carottes cuites.
  • Médicaments : en cas de nécessité (trajet, excursion…), un traitement antidiarrhéique (type lopéramide) peut être utilisé à court terme. Des antiseptiques intestinaux peuvent aussi être recommandés.

⚠️ Consultez sans attendre un médecin ou pharmacien en cas de symptômes sévères : fièvre élevée, sang dans les selles, vomissements répétés ou diarrhée persistante au-delà de 3 jours.

 

Comment éviter la tourista ?

Afin d'éviter tout désagrément, il est recommandé de prendre des précautions alimentaires et d'hygiène :

  • Lavez-vous régulièrement les mains à l'eau et au savon ou au gel hydroalcoolique et impérativement avant de manipuler des aliments, et après et après être allé aux toilettes.
  • Buvez uniquement de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau purifiée (pastilles, filtre UV). Évitez les glaçons.
  • Faire cuire les aliments et évitez les aliments crus, les plats à base de fruits de mer, produits laitiers et viandes mal cuites.
  • Contrôlez la provenance des produits consommés (attention aux marchands ambulants peu attrayants).
  • Brossez-vous les dents avec de l’eau en bouteille ou de l’eau traitée.

 

Préparer son voyage : prévention et trousse santé

Avant le départ :

  • Renseignez-vous sur les risques sanitaires spécifiques à votre destination.
  • Vous pouvez renforcer votre microbiote intestinal avec une cure de probiotiques, démarrée une à deux semaines avant le départ (à voir avec votre pharmacien).
  • Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire un traitement préventif (notamment en cas de pathologies digestives chroniques).

À glisser dans votre trousse de voyage :

  • Solution de réhydratation orale (SRO)
  • Probiotiques
  • Antidiarrhéique
  • Antiseptique intestinal
  • Gel hydroalcoolique
  • Thermomètre, pansements, désinfectant
  • Médicaments habituels + ordonnance

 

Actualités 2025

De nouveaux probiotiques formulés spécifiquement pour les voyageurs sont désormais disponibles en pharmacie. Leur efficacité en prévention a été renforcée par des études récentes. Certains kits de voyage combinent SRO, antiseptiques et probiotiques pour une trousse complète prête à emporter.

 

Un dernier conseil

Ne vous laissez pas piéger par l’effet de groupe : ce n’est pas parce que tout le monde goûte un plat local sans souci que votre système digestif y résistera aussi !

N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien pour adapter votre trousse santé et bénéficier de recommandations personnalisées avant votre départ.

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/635-prevenir-et-eviter-la-tourista-diarrhee-du-voyageur
<![CDATA[Comment faire un autotest VIH ?]]> Comment faire un autotest VIH ?

L’autotest VIH est fiable, à condition d’être utilisé correctement. Les kits disponibles sur le marché ont été rigoureusement contrôlés pour garantir leur précision.
Pour un résultat fiable, il est essentiel de suivre attentivement les instructions fournies et de consulter un professionnel de santé en cas de doute ou de résultat positif.

 

Où se procurer un autotest VIH ?

Les autotests VIH sont disponibles :

  • en pharmacie,

  • dans certains centres de santé,

  • et sur des sites en ligne spécialisés.

Veillez à choisir un kit homologué et reconnu par les autorités sanitaires (comme le marquage CE), afin de garantir la qualité et la fiabilité du test.

 

Le Test Rapide d’Orientation Diagnostique VIH permet d’avoir un résultat en 30 minutes maximum. Pour que le test soit totalement fiable, il faut que la dernière prise de risque date de plus de 3 mois. Voici comment réaliser le test :

  1. Lavez-vous les mains et nettoyer le bout de votre doigt avec la lingette désinfectante.
  2. Placez l'autopiqueur sur le côté du doigt et appuyez jusqu'à ce que l'aiguille pénètre.
  3. Mettez l'autotest à la verticale en contact avec la goutte de sang pour l'aspirer.
  4. Insérez l'autotest dans le diluant. Une trainée rose doit apparaître au bout d'une minute, sinon enfoncez plus.
  5. Après 10 à 15 minutes, si un trait apparaît, le test a fonctionné et le résultat est négatif.
  6. Si deux traits apparaîssent, le test est positif : il faut confirmer le résultat par un test sanguin en laboratoire et consulter un médecin pour entamer un traitement.

Depuis 2022, l'accès au dépistage du VIH en laboratoire est possible gratuitement sans prescription médicale et sans avance de frais. 

Si vous avez besoin de plus d'informations, vous pouvez contacter Sida info service au 0 800 840 800.

Mode d’emploi simplifié, référez vous à la notice du test acheté.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/605-comment-faire-un-autotest-vih
<![CDATA[Comprendre le vrai prix de vos médicaments]]> Vous l’avez peut-être constaté : un médicament contenant le même produit actif n’a parfois pas le même prix selon qu’il est remboursé ou acheté sans ordonnance. Vous vous demandez aussi si les génériques sont réellement moins chers que les médicaments de marque. Faisons ensemble un tour d’horizon des prix des médicaments.

Médicaments remboursés ou non : des prix très différents

Hier, vous ou votre pharmacien deviez coller les vignettes sur la demande de remboursement à l’Assurance maladie. Depuis un peu plus de 10 ans, les vignettes ont disparu des boîtes de médicaments. Désormais, il vous est possible de retrouver le prix d’un médicament remboursé sur la base de données publique des médicaments.

Le prix des médicaments remboursés est fixé par le Comité économique des produits de santé (CEPS). Il est identique sur l’ensemble du territoire. En revanche, les médicaments non remboursés bénéficient d’un prix libre. Celui-ci dépend de la politique commerciale de la pharmacie. Il peut donc être avantageux d’acheter un médicament non remboursé contenant le même principe actif et le même nombre de comprimés que le médicament remboursé.

Pour votre information, les médicaments remboursés bénéficient d’une TVA à 2,1 %, contre 10 % pour les non remboursés.
Il existe aussi des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance dont les prix restent libres (certaines pilules, par exemple), faute d’avoir obtenu un prix de remboursement par l’Assurance maladie.

Même molécule, mais contenu variable

Un médicament acheté sans ordonnance ne contient parfois pas le même nombre de comprimés que celui qui vous a été délivré sur ordonnance, alors que le principe actif et le dosage sont identiques. Cela peut vous surprendre, surtout si la différence de prix est importante.

Cette situation s’explique par la dose ou le nombre de comprimés maximum autorisé par boîte pour une délivrance sans ordonnance. On parle alors de dose exonérée. Cette mesure vise à limiter le risque d’une prise inadéquate (trop longue) sans avis médical ou d’un mésusage (surdosage…).

Elle contribue aussi à améliorer l’observance : en adaptant la quantité au besoin immédiat, on incite à suivre la durée de traitement recommandée. De plus, ces limitations participent à une logique anti-gaspillage, en évitant la conservation inutile de médicaments non utilisés (MNU) à domicile, source fréquente d’automédication inappropriée ou de déchets médicaux.

Votre pharmacien pourra vous déconseiller l’achat de plusieurs boîtes. En règle générale, la durée de traitement des médicaments sans ordonnance ne doit pas dépasser 5 jours, et/ou doit être conforme à celle indiquée dans la notice du médicament[1].

Des médicaments remboursés…sans ordonnance

Depuis 2023, votre pharmacien peut prescrire et administrer certains vaccins pour les patients à partir de 11 ans, et, sous conditions, des antibiotiques pour une angine ou une cystite. Dans ces cas, vous bénéficiez du tiers payant.

Les médicaments génériques sont-ils moins chers ?

Un médicament générique est initialement 40 % moins cher que le médicament princeps au moment de la chute du brevet. Après 18 mois, son prix baisse encore de 7 %.

Il arrive aussi que le prix du princeps soit aligné sur celui du générique dans le cadre du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR), lorsque les économies attendues ne sont pas au rendez-vous[2] ou à la demande du laboratoire du médicament princeps.

Selon l’Assurance maladie, les médicaments génériques permettent d’économiser actuellement 1,6 milliard d’euros par an[3].

Ce qu’il faut retenir

  • Lorsqu’un médicament est remboursé par l’Assurance maladie, son prix est fixé par le CEPS, qu’il soit délivré avec ou sans ordonnance.
  • Les médicaments non remboursés, vendus sans ordonnance, peuvent contenir le même principe actif et le même nombre de comprimés (ou parfois moins), mais leur prix est libre.

 

Références :   

- Suppression de la vignette : information aux pharmaciens.

- Règles générales de prescription et de délivrance des médicaments non soumis à prescription.

- Le médicament : un secteur dont les prix sont administrés 06032025.

- Pourquoi utiliser les médicaments génériques.

 

[1] https://www.vidal.fr/infos-pratiques/regles-generales-de-prescription-et-de-delivrance-medicaments-non-soumis-a-prescription-id16107.html

[2] Le médicament : un secteur dont les prix sont administrés 06032025 - https://www.leem.org/prix-resultats-et-fiscalite-des-entreprises

[3] Pourquoi utiliser les médicaments génériques - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/assure/sante/medicaments/comprendre-les-differents-medicaments/medicaments-generiques/interet-medicaments-generiques#:~:text=Les%20m%C3%A9dicaments%20g%C3%A9n%C3%A9riques%20permettent%20d,%C3%A9conomique%20et%20c'est%20civique%20!

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https://www.mesoigner.fr/conseils/762-comprendre-le-vrai-prix-de-vos-medicaments
<![CDATA[Comment retirer une écharde ?]]> Comment retirer une écharde ?

Une écharde est un petit morceau de bois, verre, métal ou tout autre matériau pointu qui s'est enfoncé dans la peau. Cela peut provoquer une douleur et une inflammation, et nécessite parfois d'être retiré avec précaution pour éviter toute complication.

Découvrez comment l’enlever correctement !

 

 

  1. Désinfecter la zone autour de l'écharde avec de l'alcool ou un antiseptique pour éviter toute infection.
  2. Utiliser des pinces à écharde propres pour attraper délicatement l'écharde.
  3. Tirer doucement sur l'écharde dans le sens de sa croissance pour l'extraire complètement.
  4. Si l'écharde est profondément enfoncée, utiliser une aiguille stérilisée pour la pousser légèrement vers la surface avant de l'extraire avec les pinces.
  5. Une fois l'écharde retirée, nettoyer de nouveau la plaie avec de l'alcool ou de l'antiseptique.
  6. Couvrir la plaie avec un pansement propre pour éviter tout risque d'infection et surveiller l'évolution de la plaie.

N'oubliez pas de désinfecter après l'extraction de l'écharde !

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https://www.mesoigner.fr/conseils/583-comment-retirer-une-echarde
<![CDATA[Rétention d’eau : que faire ?]]> La rétention d’eau, aussi appelée œdème, est un trouble fréquent qui touche de nombreuses personnes, en particulier les femmes. Elle se manifeste par une accumulation excessive de liquide dans les tissus, provoquant un gonflement souvent localisé au niveau des jambes, des chevilles, des pieds ou encore des mains. Ce phénomène peut s’avérer inconfortable au quotidien, mais rassurez-vous : il existe des solutions efficaces pour en réduire les effets.

Quels sont les symptômes de la rétention d’eau ?

Les signes les plus fréquents sont :

  • Sensation de jambes lourdes ou gonflées
  • Chevilles enflées, surtout en fin de journée
  • Ballonnements
  • Prise de poids légère mais rapide
  • Marques visibles sur la peau après avoir retiré des chaussettes ou des bijoux

Parfois, la rétention d’eau s’accompagne aussi de ballonnements ou d’une prise de poids légère mais rapide. Elle peut être plus marquée en été, en période prémenstruelle, pendant la grossesse ou lorsque l’on reste longtemps en position assise ou debout.

Quelles sont les causes de la rétention d’eau ?

La rétention d’eau peut avoir plusieurs origines, souvent liées au mode de vie, aux hormones ou à un trouble de la circulation. Dans certains cas, elle peut aussi être le signe d’un problème de santé plus sérieux. Il est important d’identifier la cause pour pouvoir agir efficacement.

Les hormones

Chez les femmes, les variations hormonales jouent un rôle important. La rétention d’eau est fréquente avant les règles, pendant la grossesse ou à la ménopause. Ces périodes favorisent un déséquilibre des fluides dans l’organisme.

Une mauvaise circulation

Quand le sang circule mal, notamment dans les jambes, l’eau a tendance à stagner dans les tissus. Cela peut être dû à une insuffisance veineuse ou lymphatique, mais aussi à une station debout ou assise prolongée.

L’alimentation

Un excès de sel dans l’alimentation favorise la rétention d’eau, car le sodium retient les liquides. Un apport insuffisant en protéines ou en potassium peut aussi perturber l’équilibre hydrique du corps.

La sédentarité

Le manque de mouvement ralentit la circulation sanguine et lymphatique, ce qui peut entraîner des gonflements, en particulier au niveau des jambes et des chevilles.

Certains médicaments

Des traitements comme les anti-inflammatoires, les corticoïdes, certains antihypertenseurs ou traitements hormonaux peuvent provoquer une rétention d’eau en tant qu’effet secondaire.

Des pathologies sous-jacentes

Dans de rares cas, la rétention d’eau peut révéler un problème de santé comme une insuffisance cardiaque, rénale, hépatique ou un trouble hormonal (comme l’hypothyroïdie). Si elle devient chronique ou s’accompagne d’autres symptômes, il est important de consulter un médecin.

Que faire pour lutter contre la rétention d’eau ? Les bons réflexes

1. Adopter une bonne hygiène de vie

  • Réduire la consommation de sel, car il favorise la rétention des liquides.
  • Boire suffisamment d’eau (1,5 à 2 litres par jour) pour aider les reins à éliminer les toxines.
  • Favoriser les aliments drainants : concombre, asperge, ananas, poireau...
  • Limiter l’alcool et les plats industriels, souvent trop riches en sel.

2. Bouger régulièrement

L’activité physique stimule la circulation sanguine et lymphatique. Privilégiez :

  • La marche, la natation, ou encore le vélo
  • Des exercices d’étirement ou de relaxation pour relancer le drainage

3. Soutenir la circulation

  • Utiliser des bas ou chaussettes de contention, sur conseil de votre pharmacien
  • Surélever les jambes quelques minutes par jour
  • Éviter les vêtements trop serrés

4. Miser sur des solutions naturelles

Certaines plantes aux propriétés diurétiques ou veinotoniques peuvent vous aider :

  • La vigne rouge
  • Le fragon petit houx
  • Le cassis
  • La reine-des-prés
  • Le pissenlit

Vous pouvez les trouver sous forme de tisanes, compléments alimentaires ou ampoules. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.

5. Le massage et le drainage lymphatique

Le drainage lymphatique manuel ou mécanique (pressothérapie) aide à relancer la circulation des fluides. Un auto-massage des jambes, toujours du bas vers le haut, peut aussi soulager efficacement.

Quand faut-il consulter un professionnel de santé ?

Si la rétention d’eau devient chronique, qu’elle s’aggrave ou s’accompagne de douleurs, il est important de consulter un médecin. Dans certains cas, elle peut être le symptôme d’une pathologie sous-jacente, comme une insuffisance veineuse, cardiaque ou rénale, qui nécessite une prise en charge médicale.

Vous avez des questions ou souhaitez être accompagné ?

N’hésitez pas à venir en parler avec votre pharmacien. Nous sommes là pour vous conseiller et vous orienter vers les solutions les plus efficaces, qu’elles soient naturelles ou médicamenteuses.

Sources :

https://www.ameli.fr
https://www.vidal.fr
https://www.passeportsante.net

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https://www.mesoigner.fr/conseils/761-retention-deau-que-faire
<![CDATA[Les traitements de la douleur sous ordonnance : ce qu’il faut savoir]]> Votre médecin ou votre dentiste vous a peut-être déjà prescrit des antalgiques sous ordonnance. Il s’agit principalement d’opioïdes dits « faibles », ou antalgiques de palier II. Ces médicaments contiennent de la poudre d’opium (substance naturelle extraite du pavot), de la codéine ou un principe actif de synthèse tel que le tramadol. Ils sont prescrits lors de douleurs modérées à intenses et ne doivent pas être confondus avec les opioïdes forts comme la morphine ou le fentanyl, classés comme stupéfiants dont la dispensation est strictement réglementée.

Pourquoi parle-t-on d’opioïdes “faibles” ?

L’action de ces antalgiques est qualifiée de « faible » car :

  • elle est moins puissante que celle de la morphine sur les récepteurs cérébraux de la douleur ;
  • ou bien elle dépend d’un processus de métabolisation sous forme de morphine, comme c’est le cas pour la codéine.

Le tramadol, bien que bénéficiant des effets modulateurs de la sérotonine sur les voies de la douleur n’est indiqué que pour le traitement des douleurs modérées à intenses.

Quels sont les risques d’un mauvais usage des opioïdes faibles ?

Un usage raisonné sous contrôle médical régulier est nécessaire. Ces médicaments sont utiles et efficaces pour combattre certaines douleurs spécifiques, voire chroniques (plus de 3 mois), comme les lombalgies ou l’arthrose, lorsque le paracétamol ou l’ibuprofène (antalgiques de palier I) ne suffisent plus. A contrario, la prise de ces antalgiques n’est pas recommandée lors de crises migraineuses par exemple.

Un mauvais usage ou un surdosage, même avec des opioïdes dits « faibles », peut favoriser une addiction, c’est-à-dire un besoin non contrôlable de prise et/ou la nécessité d’augmenter les doses. Ce mésusage conduit à une impossibilité de se passer du médicament alors que son efficacité sur la douleur peut diminuer.

Selon la Haute autorité de santé (HAS), ce trouble de l’usage des opioïdes (TUO) peut être évité en respectant : les doses prescrites, les horaires de prise, la durée de traitement et la voie d’administration.

Conscientes de ce risque, les autorités de santé ont limité la prescription à une durée de 3 mois sur ordonnance sécurisée pour les traitements chroniques et la mise à disposition de boîtes de 7 jours de traitement par tramadol pour les douleurs aiguës.

Effets secondaires des antalgiques opioïdes : soyez attentif aux signes d’alerte

La HAS (Haute autorité de santé) recommande de prendre contact avec votre médecin ou votre pharmacien en cas d’apparition des effets indésirables suivants :

  • nausées, vomissements
  • constipation, difficultés à uriner
  • démangeaisons, tremblements
  • confusion, troubles de la vigilance ou de l’humeur
  • troubles cognitifs, troubles du sommeil ou de la libido.

Le tramadol, notamment, peut entraîner de la somnolence, des vertiges ou une sensation d’ébriété. Une prudence particulière est donc nécessaire lors des premières prises ou en cas de modification de la posologie, surtout si vous devez conduire ou vous déplacer.

De même, il est souhaitable d’informer votre médecin et/ou votre pharmacien de la prise d’un opioïde faible, car il peut y avoir des interactions médicamenteuses dangereuses, notamment avec les anxiolytiques, les hypnotiques et les neuroleptiques.

Il convient également de ne pas dépasser la dose maximale de paracétamol (4 g/jour), voire moins chez les personnes à risque, en tenant compte des associations paracétamol + codéine, paracétamol + tramadol ou paracétamol + poudre d’opium.

En cas de grossesse, l’usage de tout antalgique doit respecter rigoureusement la prescription, et une automédication sans l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien est plus spécialement déconseillée.

Bonnes pratiques avec les antalgiques sur ordonnance

Ne jamais utiliser ces médicaments en automédication.

Il est essentiel de respecter les indications de l’ordonnance (doses prescrites, horaires de prise, durée de traitement, la voie d’administration).

En cas de traitement de plus de 7 jours, n’hésitez pas à faire part à votre pharmacien ou à votre médecin de la survenue d’un trouble d’usage ou tout effet indésirable des opioïdes.

Pour le traitement d’une douleur chronique (3 mois ou plus), il est nécessaire que votre médecin puisse réévaluer régulièrement l’utilité et l’efficacité du traitement.

 

Références :

Les voies de la douleur - anesthesiologie.umontreal.ca/wp-content/uploads/sites/33/Chap-1-Les-Voies-de-la-Douleur.pdf

Douleurs chroniques Prévenir le risque de surdose d’opioïdes- HAS 2023

Résumé caractéristique produit tramadol - Base de données publique des médicaments

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https://www.mesoigner.fr/conseils/760-les-traitements-de-la-douleur-sous-ordonnance-ce-quil-faut-savoir
<![CDATA[Comment se laver les dents correctement ?]]> Comment bien se laver les dents ? Les bons gestes pour une bouche en bonne santé !

Un bon brossage, c’est la base d’une hygiène bucco-dentaire efficace. Voici les conseils essentiels pour bien se laver les dents !

Et bien sûr, consultez votre dentiste au moins 1 fois par an pour un contrôle.

 

Lavez vous les dents au moins deux fois par jour (matin et soir, plus le midi si possible) durant deux minutes avec une brosse à dents souple de préférence :

  1. Mouillez votre brosse et ajoutez une petite quantité de dentifrice.
  2. Brossez-vous de la gencive vers la dent, la brosse inclinée à 45°.
  3. Brossez l'extérieur et l'intérieur des dents.
  4. Brossez ensuite le dessus des dents.
  5. Puis la langue pour éviter la mauvaise haleine.
  6. Rincez votre bouche et la brosse à dent.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/610-comment-se-laver-les-dents-correctement
<![CDATA[Paracétamol ou ibuprofène, quelles différences ?]]> Choisir entre paracétamol et ibuprofène pour soulager une douleur ne devrait pas poser de problème, à condition de bien connaître leurs différences en termes de dosage, de mode d’action et parfois d’indications.

Une question de dose ?

Pour un adulte, un comprimé contient 500 mg ou 1 gramme de paracétamol, et 200 ou 400 mg d’ibuprofène. La dose maximale de paracétamol est de 3 grammes par jour (4 grammes lorsqu’elle est prescrite par un médecin). Celle de l’ibuprofène est de 1,2 gramme par jour.

Rappelons qu’en dehors d’une prescription médicale, il faut, pour l’un comme pour l’autre, prendre la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible, en respectant un délai d’au moins 4 heures entre deux prises, voire plus prudemment de 6 heures. Ce délai peut être porté à 8 heures pour le paracétamol, notamment en cas d’insuffisance rénale ou de risque d’hépatotoxicité [1].

Comment agissent le paracétamol et l’ibuprofène dans le corps ? Modes d’action

Alors que l’ibuprofène appartient à la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), le paracétamol, en France, n’a pas réellement de classe thérapeutique définie en lien avec son mode d’action, tant celui-ci reste complexe. On s’interroge donc toujours sur son mode d’action, contrairement à celui de l’ibuprofène, bien connu, puisqu’il agit en empêchant la production de médiateurs de l’inflammation (les prostaglandines). Cette action, dite périphérique, consiste à contrecarrer l’excitation des terminaisons nerveuses douloureuses par les prostaglandines, directement au niveau de la lésion.

Cette différence de mode d’action permet, sous certaines conditions et dans le cadre d’un bon usage, de prendre les deux médicaments au cours d’une même journée [2].

Paracétamol et ibuprofène : une efficacité plus ou moins spécifique

Le paracétamol et l’ibuprofène sont tous deux des antalgiques. Toutefois, l’action de l’ibuprofène sur les prostaglandines lui assure une meilleure efficacité pour traiter certaines pathologies liées à un processus inflammatoire, comme les règles douloureuses ou les crises migraineuses (après un premier avis médical). Néanmoins, son effet anti-inflammatoire n’apparaît qu’à des doses supérieures à celles généralement recommandées.

En revanche, les autorités de santé privilégient le paracétamol comme antalgique de première intention, en raison de sa bonne tolérance.

Des limites d’utilisation à connaître

Le paracétamol bénéficie généralement d’une bonne tolérance, avec peu d’effets indésirables lorsqu’il est utilisé sur une courte durée et à la dose efficace la plus faible possible. Son utilisation est possible chez les personnes fragiles, comme les femmes enceintes ou allaitantes.

À contrario, l’ibuprofène n’est pas recommandé aux femmes enceintes et totalement contre-indiqué dans le dernier trimestre de la grossesse. Sa prise est également déconseillée, entre autres, chez les personnes ayant des antécédents ou un risque d’ulcères liés aux AINS. Il est préférable de ne pas l’utiliser sans avis médical en cas de pathologies chroniques. Il est aussi à proscrire en cas d’antécédents d’asthme ou d’allergie après la prise d’un AINS, y compris l’aspirine. La prudence est de mise en cas de suspicion d’infection respiratoire ou cutanée (par exemple, pneumonies bactériennes ou infections de la peau liées à la varicelle).

Dans ce "match" de la tolérance, le paracétamol sort globalement gagnant, sauf chez les adultes de faible poids (moins de 50 kg) ou en cas d’alcoolisme chronique, qui peuvent être plus sensibles à une atteinte hépatique grave due à un défaut de détoxication d’un métabolite hépatotoxique du paracétamol.

Dans tous les cas, que ce soit pour le paracétamol ou pour l’ibuprofène, un usage de plus de 3 jours en cas de fièvre, ou de plus de 5 jours en cas de douleur, mérite un avis médical. Il est toujours utile de demander conseil à votre pharmacien, et d’autant plus si des symptômes inhabituels surviennent après la prise.

Ce qu’il faut retenir pour un usage sûr des antalgiques

Paracétamol et ibuprofène sont des médicaments efficaces et facilement accessibles, qu’il faut pourtant utiliser avec prudence et uniquement lorsqu’ils peuvent être efficaces (douleurs faibles à modérées).

- L’ibuprofène est plus indiqué pour traiter des douleurs spécifiques, comme les règles douloureuses
- Le paracétamol présente l’avantage de pouvoir être utilisé pendant la grossesse, sous certaines conditions.

Toute utilisation sans avis médical pendant plus de 3 jours en cas de fièvre, ou plus de 5 jours en cas de douleur, est déconseillée. En cas de doute, en particulier si vous souffrez d’une pathologie cardiaque, rénale ou hépatique, il est essentiel de consulter la notice des médicaments et de demander conseil à votre pharmacien, ou si nécessaire, à votre médecin.

 

Références :                                                                                                                      

Paracétamol : sécurisation de la dispensation - 08 avril 2025 - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/pharmacien/sante-prevention/paracetamol-securisation-de-la-dispensation

Article Paracétamol - Pharmacomédicale https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/paracetamol

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : ibuprofène, kétoprofène, acide acétylsalicylique… - ANSM -https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/medicaments-de-la-douleur/les-anti-inflammatoires-non-steroidiens-ains-ibuprofene-ketoprofene-acide-acetylsalicylique

Fiches résumé caractéristique du produit ibuprofène 200 et 400 mg et paracétamol 500 et 1000 mg - Base de données publique des médicaments.

 

[1] Paracétamol : sécurisation de la dispensation - 08 avril 2025 - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/pharmacien/sante-prevention/paracetamol-securisation-de-la-dispensation

[2] https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/paracetamol

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https://www.mesoigner.fr/conseils/759-paracetamol-ou-ibuprofene-quelles-differences